La mélodie de l'écho
Loëza
Il y a d'abord eu cette logorrhée indomptée qui colorait mes lèvres. Cette jouissance aussi, de m'imprimer dans l'air comme un être de pensée. J'ai aimé parler, j'ai aimé raconter, faire rire, éveiller l'esprit par le Verbe. J'ai été celle qui plaque sa main contre sa bouche pour étouffer un éclat de rire, celle qui frétille, le doigt levé vers le ciel pour quémander un instant de parole. J'ai découvert le monde en le nommant et j'ai exprimé sa beauté.
Un jour je me suis tue. Je ne sais plus pourquoi.
Les visages se sont fermés.
Alors, j'ai cherché l'horizon en moi.
D'un point de vue général, j'ai bien aimé. Un joli voyage. De belles images, qui se dégustent encore un peu après avoir fini le texte. La fin est plutôt réussie, même si un peu trop abrupte pour moi. Mais par moments je glissais un peu sur les mots, j'avais des impressions de redite, je manquais de surprises quoi. Les images et rebonds de phrases poéticoprosiques m'ont plutôt captivé par instants mais à la fin ils ne parvenaient plus à me surprendre, à m'emporter (peut-être y en a-t-il trop à la suite, du coup ça devient une routine ? pas très précis tout ça...). bref, je garde un très bon souvenir de ma lecture mais qui manquait un peu de couleurs.
le 27 Avr 2012Les points positifs : coup de coeur pour les mots qu'on retourne comme un gant ou une chemise. Et j'aime beaucoup le premier "Loëzza" et le second "Yann".