Paysage ondulatoire
Sur le lac orné de crépuscule
Des saules éplorés laissent traîner leurs branches
Le vent s'y perd un temps, fait bruisser quelques feuilles
Dont quelques-unes s'envolent et constellent l'étang
Un héron passe
Indolente arabesque au cou de philosophe
Le vent suspend son vol et l'oiseau disparaît
C'est de nouveau le lac, l'or et le chant des saules.
Flora Delalande